V comme victime, luttons contre les agressions sexuelles

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    Mineur victime d'agression sexuelle ou de viol

    Admin
    Admin
    Admin


    Messages : 19
    Date d'inscription : 06/05/2013
    Localisation : Paris

    Mineur victime d'agression sexuelle ou de viol Empty Mineur victime d'agression sexuelle ou de viol

    Message par Admin Mar 7 Mai - 9:03

    Dans une telle situation, un(e) mineur(e) a particulièrement besoin
    d’aide, d’écoute et d’attention.

    La victime peut s’adresser elle-même :

    - au commissariat de police, où elle sera entendue par la Brigade
    des mineurs ;
    - à la brigade de gendarmerie ;
    - au juge des enfants, auprès du tribunal ;
    - à l'avocat d’enfants, auprès du tribunal ;
    - au procureur de la République.


    Mais le plus souvent, elle se confiera à un parent, un enseignant,
    un éducateur, une assistante sociale, un médecin, une infirmière
    scolaire, un(e) ami(e), etc.

    Si vous êtes la première personne à qui elle se confie, encouragez-la
    à parler, indiquez-lui la loi et assurez-la de votre aide, puis notez par
    écrit ses paroles avec ses propres mots.

    Pour les mineurs de moins de 15 ans, la loi fait obligation à toute
    personne informée de ces faits de les signaler.


    ¤ L'auteur fait partie de la famille (père, beau-père...)

    Les proches ont pu rester dans l’ignorance. Mais s’ils ne signalent
    pas les faits dont ils ont eu connaissance, ils en deviennent complices.
    La révélation de telles situations entraîne un bouleversement
    familial qui nécessite soutien et entraide, spécialement pour l’enfant.

    Dans le cadre d'une procédure en cours ou à venir devant le juge aux
    affaires familiales, le parent qui assure la charge de l'enfant victime
    devra signaler les faits à ce magistrat afin que celui-ci puisse, en
    toute connaissance de cause, statuer sur les modalités d'exercice de
    l'autorité parentale, et notamment sur les droits de visite et d'hébergement.

    Par ailleurs, une décision de retrait partiel ou total de l'autorité
    parentale peut être prise par le juge pénal, en même temps que la
    condamnation contre le parent agresseur. Le retrait de l'autorité
    parentale peut également être sollicité auprès du tribunal de grande
    instance, en dehors de toute condamnation pénale.

    Si une procédure de divorce ou de séparation de couple non marié
    est en cours devant le juge aux affaires familiales, alors qu'une
    plainte a été déposée par l'un des parents de mineur contre l'autre,
    ce juge doit en être informé dès que possible. En effet, l'existence
    d'une plainte ou d'une procédure pénale, suivie par un procureur de
    la République, un juge d'instruction ou devant le tribunal correctionnel,
    peut amener le juge aux affaires familiales à modifier ses décisions
    antérieures concernant les droits de visite et d'hébergement
    sur l'enfant mineur.

    De même, si le juge des enfants est saisi pour protéger l'enfant en
    danger (par le procureur de la République, par l'un des parents, par
    le mineur lui-même), le juge aux affaires familiales doit également
    être aussitôt informé.

    ¤ Le signalement

    Il existe deux sortes de signalements.

    - Un signalement judiciaire en cas d'urgence (si l’enfant est en
    danger), adressé par téléphone au procureur de la République
    du tribunal de grande instance, avec confirmation le jour même
    par une lettre ou une télécopie reprenant les termes exacts
    de l’enfant. Le signalement déclenchera rapidement une enquête
    de police ou de gendarmerie et une interpellation de l’agresseur.
    Le procureur peut confier la protection de l’enfant au juge
    des enfants. Si les parents sont défaillants, il nommera d’office
    un avocat ainsi qu’un administrateur ad hoc pour l’enfant,
    qui seront chargés de défendre ses intérêts à la place
    de ses parents.

    - Un signalement administratif, adressé aux services de l’aide
    sociale à l’enfance du département, en cas de soupçons d’agres-
    sions sexuelles. Ce sont ces services qui, après enquête, saisiront
    la justice s’il y a lieu d’engager une action pénale.

    ¤ La procédure

    L’enfant a droit à un avocat propre qui assure sa défense et l’accompagne
    tout au long de la procédure. Depuis la loi n° 98-462 du 17
    juin 1998, plusieurs mesures spécifiques ont été prises pour rendre
    cette procédure moins traumatisante pour la victime mineure :

    - possibilité de l’enregistrement audiovisuel ou sonore de l’audition,
    pour éviter à la victime mineure d’avoir à répéter à de multiples
    reprises le récit des agressions ;

    - possibilité pour la victime mineure d’être accompagnée
    par un tiers (un proche, un administrateur ad hoc,
    un psychologue, un médecin ou toute autre personne investie
    d’un mandat du juge des enfants) lors de son audition ;

    - possibilité pour le procureur de la République d’ordonner,
    dès l’enquête préliminaire, une expertise médico-psychologique
    de la victime mineure, destinée à apprécier la nature
    et l’importance de son préjudice et à préciser la nature des soins
    et du soutien thérapeutique dont elle doit pouvoir bénéficier.


    Dans toutes ces situations, on peut trouver conseil auprès
    des permanences d’écoute téléphonique spécialisées

    119 (Allô Enfance Maltraitée)
    ou
    0 800 05 95 95 (SOS Viols-Femmes-Information
    s).

      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 5:35